Le rouge dans ses aspects passionnels, érotiques et religieux à la Chapelle du Carmel. Chalon-sur-Saône. 2007. Poser le rouge dans cet ensemble baroque conduit inévitablement à évoquer la couleur du mystère vital et ses déclinaisons.<br>Chapelle de Jésuites. Nîmes. 2004. La série « Oublier le fruit et l’étoffe » est évolutive. Constituée d’un élément photographique et d’un monotype.<br>La couleur et le linge rouges sont toujours traités entre convoitise et interdit donc entre gourmandise et péché. La notion de plaisir et de passion y est plus que jamais présente. La couleur devient ici rituel, sacrifice et bonheur. Le rouge est rond, le rouge est fruit, le rouge est tissu mais les objets par lesquels il existe se font oublier au profit de la couleur et de la teneur de leur substance. « - Cette petite fille ! Que peut-elle bien fabriquer avec ce loup dandy ?<br> - Elle l’écoute, elle le suit… »<br>Hommage à un petit garçon collectionneur. Suite de 28 planches publiées aux éditions Thoba’s, ce Petit Chaperon rouge nous ramène à nos premières émotions, à nos rêves d’apprentis collectionneurs et à nos incompréhensions juvéniles. La nappe du Petit Chaperon rouge a été brodée à Madagascar.<br>Sur la nappe ont été déposés comme une offrande et brodés le contenu du panier de la petite fille (galettes et pots de beurre), le fruit de sa cueillette (noisettes, fleurs et cailloux), de ses observations et de ses rencontres (loup, papillons, cailloux…), et de ses difficultés (aiguilles et épingles). Graine d’écarlate est un coffret de trois livres, Le petit chaperon rouge, Rouge chemins (textes Isabelle Suchel-Mercier, Eloïse Guénard) et Oublier le fruit et l’étoffe, plus proches des livres d’artiste qu’affectionne Martine Lafon que d’une simple transcription sur papier de la diversité de son travail sur la couleur rouge. Ce qu’il reste du petit chaperon rouge.
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